Performance visuelle, théâtrale et sonore, Okno s’empare de la façade d’une bâtisse pour en construire une intrigue, jouant sur des apparitions sonores et visuelles. Les fenêtres, les portes, les balcons révèlent des bribes d’une histoire dans laquelle le temps et l’espace glissent, se dérobent et reviennent à nous sous des formes nouvelles. Entre le chez-soi et l’agora. Le discours n’est qu’une forme, on parle toujours d’autre chose.

Okno constitue une réflexion sur l'espace public et privé, sur le principe citoyen et l'habitat.

La façade, le privé et le public, l’habitat.


S’emparer d’une réelle façade et poser le public devant celle-ci. Ce dernier, installé face au mur comme devant un écran de cinéma, voit apparaître aux fenêtres deux comédiennes et un danseur/performeur. Une bande sonore s’échappe ici et là pour mettre en lumière des espaces, des instants. La représentation a lieu de jour.

La façade est générique, nous pouvons proposer ce spectacle dans des lieux très différents, nourrissant d’autant plus notre propos.

L’histoire, simple, relate des instants de la vie d’un couple et leur habitat. La maison, le couple, et la concierge. Et puis tous ces gens, assis devant la maison qui observent sans cesse.

« Entre mon intérieur et le monde, il y a les limites de mon corps, de ma peau. De la même façon, entre l’intérieur habité et le dehors, il y a les limites de la maison. »
 
Okno constitue donc une installation sonore et une performance, dans un cadre public, jouant avec le corps, le mouvement, la théâtralité et le concept d’agora.

Okno signifie la fenêtre dans la plupart des langues slaves. C’est aussi le nom d’une station de surveillance spatiale située au Tadjikistan.